Une Vache qui pisse dans un dico

"Noctis longitudo stupris et flagitiis continebatur" (Cicéron)

31.10.05

Citations d Halloween

"The candles are lighted, The hearthstones are swept, The crackling fires burn red; When midnight is striking, With prayers for good luck, Our mystic charms shall be said." "No time is this for tear or sob, Or other woes our joys to rob; But time for Pippin and for Bob, And Jack-o’-Lanterns gay." "’Tis night when Goblin, Elf and Fay, Come dancing in their best array, To prank and royster on the way, And comfort troubled souls." "Hark! Hark to the wind! ‘Tis the night, legends say, When the souls come back From the far away, The dead, forgotten this Many a day." "It’s a weel keen’d that they that are born on Hallowe’en shall see mair than ither folk." "This is the nicht o’ Hallowe’en, When all the witches may be seen; Some o’ them black, some o’ them green, Some o’ them like a turkey bean." "Just at the mirk and midnight hour The fairy folk will ride, And they that wad their true love see, At Miles Cross they maun abide." "A thorn, or a burr The witch takes for a spur, With a lash of the bramble she rides, Through brake and through briers, Through ditches and mires, Far away, where her fancy guides." "I tell ye that, this very hour, Had but your sight a spirit’s power, Ye would be looking, eye to eye At a terrific company." "Pixie, goblin, elf and sprite, All are on their rounds tonight; In the wan moon’s silver ray With gay abandon skip and play." "Come forth and join the pleasure throng; Forget your sorrow and your wrong, In one glad hour of joyous song To honor Hallowe’en!" "A gypsy fire is on the hearth, Sign of the carnival of mirth; Through the dun fields and from the glade Flash merry folk in masquerade, For this is Hallowe’en!" "Eye of newt, and toe of frog, Wool of bat, and tongue of dog, Adder’s fork, and blindworm’s sting, Lizard’s leg, and owlet’s wing— These the witches brew." "The beacon’s light shines on the hill, The will-o’-wisps the forests fill; And witches on their broomsticks spry, Speed here and yonder in the sky, This fateful Hallowe’en." "On Hallowe’en seek a walnut tree, That ye your true love’s face may see; Three times call, three times walk apace, Then shall ye see your true love’s face." "The bat makes rounds on swooping wings, The owl its woeful dirges sings." "Ye may think that without, The winds shrilly shout, But ‘tis Hallowe’en spirits at play."

Périphrases

"Ce mammifère qui n'a connu qu'une courte évolution depuis sa vision fugace, trouble, et quelque peu frustrante, mais qui réussit malgré tout à faire tourner des têtes, avait une amie qui fut tentée un moment de le livrer aux mâles en ruth chassant stratégiquement en groupe, hébétés en cet état de concrétisation d'un espace-temps abstrait qui appartient à la fois à chacun et à tout le monde, altérée mais ô combien plus succulente, et de rendre ainsi son ridicule ineffaçable."
Je vous invite encore une fois à retrouver la citation de départ... Cet exercice a été effectué par Do et Fan il y a de cela quelques mois déjà... Toutes les propositions sont les bienvenues!! Bon courage!

30.10.05

Les Mystères du téléphone

Voilà de nouveau un dialogue téléphonique morcelé qu'il vous faut rétablir avec l'aide de votre imagination... A vous de jouer, donc!
"-MSE, j'écoute. -... -Bonsoir, moi c'est Catherine, et vous? -... -Bien, alors racontez-moi ce qui vous arrive. -... -Je comprends. Quel âge avez-vous mon garçon? -... -D'accord, et vous teniez beaucoup à lui, je suppose? -... -Effectivement. C'est un grand vide qu'il laisse derrière lui. Mais dites vous qu'arrivé à cet âge, il était vieux et son heure serait fatalement arrivée! -... -Avez-vous des frères et soeurs? -... -Et comment réagit-elle à tout celà? -... -Ah?...Hum...Ceci n'est-il pas plus dur à supporter que tout le reste? -... -Bien... Y-a-t'il moyen de vous joindre quelque part jeune homme? -... -Je voudrais vous envoyer quelqu'un qui viendra vous aider -... -C'est un bon ami à vous? -... -Ecoutez-moi... Il faut absolument que vous me disiez où vous vous trouvez... ou bien rappelez-moi que je puisse garder contact avec vous et trouver une solution à vos maux. -..."

29.10.05

Histoire polyphonique

Je vous fais part ici d'un de nos premiers essais d'écriture à trois voix...
"La brume où toutes les formes apparaissaient et disparaissaient soudainement." Celà donnait une impression de paysage immatériel, où toutes choses semblaient évanescentes et elle-même, alors qu'elle marchait à travers la campagne, d'une allure nonchalante, l'esprit rempli de pensées qui filaient les unes derrière les autres sans but précis, il lui semblait que son corps se disloquait pour devenir l'évanescence même, simple matière brumeuse, en pleine harmonie avec le paysage qui l'entourait. Il y a si peu encore tout allait si bien, et maintenant? Maintenant, elle savait ce qu'il lui restait à faire mais son esprit, loin de s'être encore pénétré de cette idée, refusait toute concentration, tout amer constat de la situation dans laquelle elle se trouvait. Le jour venait à peine de se lever, à peine si les pâles rayons du soleil, englués par la brume, parvenaient à chatouiller de leur douce lumière l'herbe verte et encore pleine de rosée des champs. Tout était calme. Pas un bruit hormis celuides oiseaux, chantant à tue-tête comme si la joie faisait encore partie de ce monde. Elle essayait de se repasser le film des évènements dans sa tête mais elle était trop engourdie pour celà et l'effort que celà lui coûtait ne réussissait qu'à lui faire échapper de temps à autre un vague soupir vide de sentiments. Une aube, telle que celle qu'elle était en train de vivre, était propice à effacer tout souvenir, tout sentiment d'une nuit quelque cauchemardesque qu'elle ait été et c'est ce dont justement elle avait peur car elle ne voulait, elle ne pouvait pas oublier! Mimosa s'arrêta et regarda autour d'elle : quelle paix, quel magnifique abondon de la nature! Ce matin semblait le premier matin du monde, pur de tout péché, tout frais de la main de Dieu. Elle leva son visage vers le soleil qu'elle devinait à travers la brume et se remit en marche. Hypothèse n°1 : Mimosa est une nonne qui vient de faire le péché d'amour avec un beau paysan. Horrifiée par son acte, elle va se suicider dans la rivière. Hypothèse n°2 : Mimosa vient de tuer son amant, elle va se confesser au curé du village qui dort encore au presbytère. Hypothèse n°3 : Mimosa est un vampire, encore jeune et c'est pour celà qu'elle est encore bouleversée par ses repas de sang ; elle rejoint sa tombe avant le lever du soleil. Do

28.10.05

On ne devrait pas vivre tous les jours.

On ne devrait pas vivre tous les jours, certaines fois, il faudrait mieux hiberner, pour un temps indéfini jusqu’à ce que tout s apaise ou jusqu’à ce que rien, quand on voudrait recommencer, tout simplement. Ruminant ses idées noires, Parfait se dirigeait d un pas très peu alerte vers son bureau. La nuit passée avait été longue et tourmentée et présentement il n aurait pas craché sur un ou deux jours sous la couette, le bas du dos calé par une bouillotte tiédissant. Il passa la porte en songeant avec délice aux multiples avantages que présente un traversin. Il traversa le rez-de-chaussée et rejoignit l ascenseur toujours plongé dans ses pensées. Lorsqu il atteignit enfin son bureau (au 19ème étage, au bout du couloir à gauche), il en était à envisager le bonheur d une marmotte à l approche de l ère hivernale. Le retour à la réalité d automne et de labeur fut plutôt brutal : une pile de croquis de cours d immeubles, pas assez élevée pour être qualifiée de gigantesque mais suffisamment haute pour ne pas être négligeable l attendait. Outré, sonné et contrarié, Parfait hurle : Hypothèse n°1 : « Martina ! » et une blonde mais plate secrétaire accourt dans un crépitement de talons plats. Hypothèse n°2 : « Maman ! » et un petit homme trapu qui devait passer par là entreprend de le réconforter par un massage cardiaque dynamique. Hypothèse n°3 : Sans aucun succès, l immeuble est vide ; seule la femme de ménage congolaise et sous-payée pourrait entendre sa plainte mais on est samedi et elle détartre les canaux d aération. Lu

Le dosage de la valériane

C'est un troufion de vergetier où chante un riziculteur/ Accrochant follement aux herboristes des hâles/ D'argenture; où le solfège, de son mont-de-piété fier,/ Luit : c'est une petite valériane qui mousse de rayures. // Un soleil jeune, bouchon ouvert, tête-de-moineau nue,/ Et le nutritionniste baignant dans la fraîche crête-de-coq bleue,/ Dort; il est étendu dans l'herboriste, sous le numéraire,/ Pâle dans sa litharge où la luminosité pleut. // Les pieds-de-poule dans les glands, il dort. Souriant comme/ Sourirait un enfilage malade, il fait une sommité :/ Naufragé, berce-le chaudement : il a froid. // Les pariages ne font pas frissonner sa nasalité;/ Il dort dans le solfège, la maintenance sur son poivrot/ Tranquille. Il a deux trouffions rouges au cotillon droit.#Arthrose Rime#